Personnes âgées
La ministre a réaffirmé la priorité de sa politique : assurer le maintien à domicile des personnes âgées le plus longtemps possible et prendre toute mesure qui puisse assurer au mieux l’accompagnement des aidants.
Deux chantiers importants ont également été évoqués : la lutte contre la maltraitance et la problématique du reste à charge lié à la dépendance.
À la demande du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA), la ministre a souhaité mettre en place un pilotage national et local du dispositif de protection juridique des majeurs.
Une concertation sera ouverte avec ce Haut Conseil. Celle-ci permettra de déterminer les besoins réels en termes d’ouverture de places supplémentaires en Ehpad.
Elle s’est aussi interrogée sur le déploiement des parcours de santé pour les personnes âgées en risque de perte d'autonomie (Paerpa) dans leur forme actuelle.
À une question portant sur les différences de tarification entre [simple_tooltip content='établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
Handicap
Le cabinet de la ministre se chargera principalement du repérage précoce des situations de handicap. Les troubles « Dys »[1] (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…) et la capacité à les prendre en charge sur le plan sanitaire, médico-social et social sont concernés.
Psychiatrie
Un « plan d'aide et de structuration » de la psychiatrie pourrait voir le jour, de façon à faire un « effort particulier » pour renforcer ce secteur. Un des objectifs prioritaires du plan visera à pallier la carence en pédopsychiatres, qui empêche un accès optimal au dépistage précoce et à la prévention.
Elle a annoncé qu'elle allait réunir prochainement le comité de pilotage de la psychiatrie et le conseil national de santé mentale, dans lequel Nexem est représenté, pour les faire travailler sur ce que pourrait être ce plan d'aide et de structuration.
Elle a aussi mentionné la question de la santé dans les lieux de privation de liberté à laquelle elle sera attentive
Minimas sociaux
Elle a confirmé la revalorisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) à 900 euros, ainsi que celle du minimum vieillesse, effective pour 2018. Mais, elle ne s’est pas engagée à ce que l’ensemble du dispositif soit prêt la première année.
Un système de simplification de l'ouverture des droits sociaux, à travers, par exemple, un guichet unique, a été évoqué.
De manière plus générale, Agnès Buzyn a déclaré vouloir « expérimenter plutôt que légiférer ».
Pour aller plus loin
Visionnez l'audition de la ministre à la commission des Affaires sociales.
[1] Pour en savoir plus, consultez le site de la Fédération française des Dys.