Le secteur médico-social est amené à être présent dans l’école pour favoriser la continuité du parcours des élèves

De nombreuses avancées ont eu lieu durant la première année d'action du gouvernement, autour des axes suivants :

  • mieux former les enseignants et les personnels d’encadrement, notamment grâce à la création de 100 postes d'enseignants ressources à la rentrée 2018 ;
  • multiplier et diversifier les modes de scolarisation : création de 250 UEE au sein de l'école d'ici 2020 ;
  • veiller à ce que les élèves sortent avec un diplôme ou une certification professionnelle ;
  • garantir l'accessibilité numérique des savoirs ;
  • développer l'interaction entre le secteur médico-social et l'école de la République au sein des élèves en situation de handicap ;
  • améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés ;
  • transformer durablement l’accompagnement des élèves handicapés.

La scolarisation des élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires « a connu une forte augmentation depuis 2006, passant de 100 000 élèves accueillis à plus de 320 000 en 2017 ». Malgré cela le gouvernement préconise désormais de faire un saut qualitatif.

Vers une mobilisation renforcée du secteur médico-social

"Pour améliorer un système qualitativement insatisfaisant, nous voulons mener une révolution copernicienne", a commenté Jean-Michel Blanquer.

Le plan du gouvernement implique une interaction entre l'école et le médico-social. Les ARS ont ainsi reçu la consigne de "conditionner le développement de services médico-sociaux à la coopération avec l'école".

Par ailleurs, un groupe de travail est chargé de "repérer et de faire essaimer les coopérations existantes". De plus, la démarche "Territoire 100 % inclusif" permettra de tirer un certain nombre d'enseignements. L'accent sera également mis sur l'après-école. Le plan souhaite renforcer les "accompagnements multi-partenariaux des élèves en situation de handicap dans leurs premières démarches d'insertion professionnelle".

Enfin, le gouvernement rappelle qu'un des principaux défis reste le flux de prescriptions des MDPH (+ 13 % par an), auquel les équipes académiques ont encore des difficultés à faire face.

Une concertation menée auprès du secteur

A partir du 10 septembre prochain, une concertation sera menée auprès du CNCPH, des parents d'enfants handicapés, des organisations syndicales et des accompagnants, autour :

  • de la rénovation du dispositif d'accompagnement des élèves handicapés pour la rentrée 2019 ;
  • des enjeux de qualité de la scolarisation, de continuité du parcours et d'attractivité du métier d'accompagnant.

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