Attendu depuis plusieurs mois, le président de la République a dévoilé le plan de lutte contre la pauvreté, lors d’un discours au Musée de l’Homme, auquel Nexem a assisté. Avec la volonté affichée d’un nouvel élan politique en faveur des publics les plus fragiles, ce plan a vocation à être une véritable « stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté ». D’ici la fin du quinquennat, 8 milliards d’euros seront consacrés à sa mise en œuvre.

Ce discours a été l’occasion de confirmer la volonté du gouvernement de recentraliser toute la politique publique en matière d’insertion. Avec, en 2020, le vote d’une loi dédiée, la création d’un service public de l’insertion et un revenu universel d’activité en vue. Pour ce faire, la stratégie gouvernementale s’appuie sur deux piliers.

Une dynamique de prévention de la précarité

Il est prévu ainsi de développer plus de mixité sociale avec des mesures emblématiques : le développement de places en crèches dédiés aux quartiers prioritaires, défavorisés ou encore 50 millions d’euros consacrés au développement de l’aide sociale à l’enfance jusqu’à 21 ans.

Une reconnaissance et le développement des dispositifs d'insertion par l'activité économique

A ce titre, les dispositifs, tels que les chantiers d'insertion ou territoires zéro chômeurs, vont être étendus à 100 000 personnes supplémentaires d’ici 2022. 500 millions d’euros seront débloqués sur la durée du quinquennat pour l’accompagnement individualisé dans une logique de parcours.


A la veille du projet de loi de finances 2019 et à l’aune, notamment, des plans santé et dépendance, il faut appréhender la pertinence de ces mesures de manière globale. Nexem livrera très prochainement ses points d’attention et présentera son action auprès des décideurs publics pour s’assurer de la réussite des objectifs mis en avant.

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