La ministre a présenté le lancement de cette concertation comme un élément moteur et porteur d’un ensemble de dispositifs, incluant la question du financement pour l’année prochaine. La concertation nationale doit permettre de prolonger des progrès en cours et d’assurer de manière durable la réponse au risque de perte d’autonomie liée à l’âge. Dominique Libault, conseiller d’État et pilote de cette concertation, a indiqué que la démarche entreprise permettra l’élaboration d’un rapport opérationnel et concret pour début 2019.
La gouvernance associera l’ensemble des parties prenantes avec la mise en place :
- d’un conseil d’orientation, qui prononcera la stratégie retenue ;
- d'un comité scientifique, regroupant chercheurs en sciences sociales et médecins, interviendra sur les enjeux et les priorités de la réforme à engager.
La démarche s’appuiera sur :
- des groupes de travail ayant pour objectifs de :
- définir les contours d’une réforme ambitieuse ;
- de transformer en profondeur le système actuel et la prise en charge financière du risque en s’emparant des thématiques telles que la prévention, la simplicité des parcours, le soutien aux aidants, l’attractivité des métiers ou encore la question de la qualité des prestations ;
- des forums régionaux pour une remontée des attentes et des analyses des acteurs locaux. L’ensemble des parties seront ainsi réunies et la parole sera donnée aux personnes âgées en établissement ou à domicile. Les besoins, les difficultés, les demandes à l’égard des pouvoirs publics, les idées et les bonnes pratiques pourront alors être exprimées ;
- une consultation citoyenne mise en place du 1er octobre au 1er décembre 2018, pour formaliser des propositions concrètes.
Par ailleurs, des rencontres bilatérales seront organisées avec les acteurs du secteur, parmi lesquels, Nexem.
Pour aller plus loin
- Consultez le dossier de presse "Grand âge et autonomie : ouverture de la concertation nationale"