« C’est un engagement que je prends car c’est notre dignité collective qui se joue dans ce combat », Emmanuel Macron

Alors qu’un enfant sur cent serait atteint d’autisme, Emmanuel Macron avait promis de faire du handicap l’une des priorités de son quinquennat. En accueillant les associations à l’Élysée, il assure de son engagement et de sa volonté d’une approche transversale.

Diagnostic précoce, soutien aux familles, formation des soignants, inclusion des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) au sein de la société civile et évolution de la recherche… autant de pistes de réflexion lancées par le nouveau Gouvernement, avec comme objectif de proposer le nouveau plan autisme pour le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018. Il s’agit tout autant de développer de nouvelles réponses que de renforcer les acquis du 3e plan autisme, jugés « fragiles » par un récent rapport Igas.

Le travail préparatoire de concertation se veut, selon Sophie Cluzel, le « fruit d’un travail collectif », associant à la fois les différents ministères, les acteurs territoriaux, les professionnels du secteur et les associations représentatives des personnes concernées et de leur famille. Ces différents acteurs sont chargés de proposer des solutions concrètes pour décembre 2017.

Cinq axes prioritaires et la prise en compte des spécificités territoriales

Les six mois à venir vont voir se dérouler de nombreuses réunions dans toute la France – au niveau national et territorial -, avec pour objectifs :

  • faire participer les associations d’usagers et leurs familles ;
  • faire participer tous les départements de France ;
  • prendre en compte le parcours des personnes ;
  • repérer les actions à mettre en place.

Seront mis en place cinq groupes de réflexion au niveau national, sur les thématiques suivantes :

  • la scolarisation, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur ;
  • l’insertion sociale et professionnelle, l’accès au logement ;
  • la recherche, l’innovation et la formation universitaire ;
  • l’accompagnement des familles ;
  • la qualité des interventions.

Par ailleurs, l’accent est mis sur le travail territorial. Ainsi des conseils départementaux, des agences régionales de santé (ARS) et des rectorats nommément désignés devront, entre juillet et novembre 2017, élaborer des propositions concrètes sur chacune des thématiques qui leur sera confiée, en lien avec leurs spécificités territoriales.