L’accord signé entre les employeurs et la CFDT en date du 19 décembre 2018 a été frappé d’opposition par une majorité d’organisations syndicales. Les partenaires sociaux ont décidé de reprendre la négociation sur une séance pour lever les blocages auprès des organisations ayant fait opposition et parvenir à un accord valable, qui seul permettra à l’Opco Santé d’exister.

Du côté des organisations syndicales de salariés, étaient présentes la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC.

La CFDT a déclaré avoir été signataire de l’accord initial. Elle choisit d’être présente pour cette séance en observant les échanges paritaires pour prendre une décision « en temps voulu ». La CFDT rappelle les démarches du ministère du Travail, nous incitant à nous rapprocher de l’Opco Cohésion sociale, et en déduit les faibles chances d’agrément à cette date. Enfin, la CFDT s’inquiète de l’inaction des branches à construire l’Opco regroupant Cohésion sociale et Santé, alors que l’échéance est le 1er avril prochain.

Les échanges ont porté principalement sur les modalités de prise de décision. Pour une majorité d’organisations syndicales de salariés, les décisions doivent se prendre à la majorité des trois quarts. Les employeurs ont accepté cette proposition à même de faire consensus.

Au sortir de cette séance, un accord a été mis à signature jusqu’au 26 février. La CGT s’est déclarée signataire ; FO n’a pas encore fait connaître sa position ; la CGC, quant à elle, a déclaré, au contraire, son intention de faire opposition.

L’accord a été signé par la CGT et FO, le délai d’opposition court pour une période de 15 jours.