Celui-ci a été ponctué de rencontres institutionnelles comme celle avec le Département ministériel de l’enfance, de l’égalité et de l’inclusion sociale et l’Ombudsman (équivalent du Défenseur des droits) et de visites de services sociaux divers ; aux personnes âgées, aux personnes concernées par les addictions, aux réfugiés, aux personnes en situation de handicap qui gèrent elles-mêmes leurs services ou encore les écoles accueillant des enfants handicapés.

Les enseignements de ce voyage sont transversaux aux différents types d’accompagnement. Le système norvégien, passé d’un modèle médical à un modèle social, a adapté les compétences des professionnels en fonction. Il place également les besoins et attentes de la personne, à son domicile ou dans son environnement habituel, au centre du système et de l’action publique. Celle-ci est menée de façon décloisonnée et propose des solutions individualisées. Ce modèle est matérialisé par des dispositifs publics, dont le droit pour la personne en situation de handicap, de bénéficier des services d’un « assistant personnel », qui sont souvent gérés par les collectivités territoriales, mais aussi par des structures privées et notamment coopératives dans lesquelles les personnes bénéficiaires des services interviennent fortement dans la gouvernance. La contractualisation entre l’acteur public, le fournisseur du service et la personne accompagnée est présente dans tous les domaines. Enfin, les services n’hésitent pas à recourir aux technologies qui, même si elles peuvent poser question, favorisent l’autonomie des personnes.

Pour aller plus loin. Consultez la synthèse de ce voyage d’études, inspirant dans notre contexte de transformation de l’offre.