Les notes de satisfaction globales données par les salariés et les dirigeants de l’ESS – respectivement 6,1 et 7,2 (sur 10) – marquent une dégradation puisqu’en 2013 elles étaient de 6,3 et 7,4. Le taux de satisfaction, quant à lui, est passé de 77 % à 71 % en 3 ans. 49 % des salariés (46 % en 2013) et 34 % des dirigeants (32 % en 2013) ressentent une dégradation de leur qualité de vie au travail au cours de ces dernières années.

Changements d'organisation, manque de reconnaissance des compétences, rémunération, ambiance au travail, évolution des moyens et des missions... peuvent expliquer ce sentiment de dégradation et cette insatisfaction. Pour les dirigeants, la principale raison qui expliquerait la situation serait liée aux relations avec les pouvoirs publics et les financeurs de leurs établissements. A noter que la moitié (50% des salariés et 53% des dirigeants) estime effectuer une charge de travail excessive.

Malgré cela, les salariés (83%) comme les dirigeants (94%), liés par un fort sentiment identitaire et d’utilité sociale, restent attachés à leur secteur et déclarent très largement souhaiter continuer à travailler dans l'ESS.

Dans les prochains mois, des études par branches professionnelles permettront de mieux préciser ces résultats.

Les résultats de cette enquête, réalisée avec l’appui technique de l’institut de sondage CSA, sont consultables sur le site chorum.fr.