Le dispositif d’accompagnement des personnes âgées et des personnes en situation de handicap s’est longtemps structuré autour de deux pôles : le maintien à domicile et l’institution. Cependant, un nombre croissant de personnes âgées et de personnes en situation de handicap, y compris celles atteintes d’une maladie neurodégénérative, souhaite choisir son habitat. Le projet social et les services associés au logement dans un environnement adapté et sécurisé qui garantisse conjointement inclusion sociale et vie autonome en milieu « ordinaire » sont au cœur de leurs préoccupations. Ces formes d’habitat, plus souples, et parfois plus économiques, apportent une réponse complémentaire au logement ordinaire et à l’hébergement en institution.

Une offre de logement diversifiée

Une diversité de formes de logement se développe, majoritairement dans le cadre d’initiatives portées par des acteurs associatifs, des collectivités locales et leurs centres communaux d’action sociale (CCAS), des mutuelles et des bailleurs sociaux. Ces initiatives viennent en complément de l’offre sociale et médico-sociale, elles sont d’ailleurs parfois portées par des gestionnaires d’établissements et services sociaux et médico-sociaux.

Les enjeux de l’habitat inclusif

Le développement de cet habitat alternatif répond à plusieurs enjeux importants :

  • juridique: détecter les pratiques illégales pour préconiser un cadre contractuel ou réglementaire adapté, en articulation avec l’offre sociale et médico-sociale ;
  • social: permettre aux personnes âgées ou en situation de handicap de vivre dans un environnement plus sécurisant, plus inclusif et moins isolé ;
  • économique et financier: développer ces habitats innovants pour permettre aux personnes âgées ou en situation de handicap de bénéficier d’une offre de logements plus accessible en termes de coûts.