Handicap Éducateur spécialisé

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J’enrichis la vie des résidents au quotidien

NEXEM

27 Sep 2022

11 mn

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« Mon envie de travailler dans le secteur du handicap remonte à la terminale. Dans le cadre de mon baccalauréat en sciences médico-sociales, j’ai eu l’opportunité de faire un stage auprès d’un public en situation de handicap. Ça a été une révélation, j’ai su que je voulais à tout prix travailler dans ce domaine. C’est un métier de passion et de cœur. Il faut avoir l’envie d’aider les gens, de s’adapter aux personnes qu’on a en face de soi et les respecter.

En tant que monitrice éducatrice, mon travail est très varié : je m’occupe des résidents lors des activités éducatives, sportives, sensorielles ; je crée des projets d’activités en fonction de leurs profils : sorties en ville, au stade, au restaurant, vacances… J’enrichis la vie des résidents au quotidien. Je communique également avec les tuteurs, je crée des partenariats. Et j’ai la chance aussi d’échanger tous les jours avec les équipes pluridisciplinaires. La pandémie de covid a été difficile pour nos résidents et pour nous qui prônons l’ouverture vers l’extérieur. On s’est retrouvés confinés comme tout le monde, sans pouvoir créer de lien avec les familles. Alors on s’est adaptés : on a créé et développé beaucoup d’activités au sein de l’institution.

Ce qui est bien dans ce secteur du handicap, c’est qu’on a la possibilité d’évoluer, de faire des métiers différents en y restant toute sa vie. Je suis arrivée dans cette maison d’accueil spécialisée (MAS) à Narbonne en 2012 en tant qu’aide médico-psychologique et j’ai pu évoluer professionnellement, grâce à la validation des acquis de l’expérience (VAE). En apprenant sur le terrain, j’ai été confrontée à des situations qu’on n’apprend pas dans les cahiers à l’école et c’était très enrichissant. 

Par la VAE, je suis ainsi devenue monitrice éducatrice en 2018, puis éducatrice spécialisée en 2020. A 34 ans, j’ai déjà fait trois métiers. Et qui sait si, dans quelques années, je n’aurai pas encore changé de métier ?

J’espère juste que d’ici là, nos métiers bénéficieront d’un peu plus de moyen et de reconnaissance. »