La RSO est, depuis quelques années maintenant, un sujet très prégnant dans notre environnement. Dans le secteur associatif, nous parlons davantage de Responsabilité sociétale d'organisation ou de Responsabilité sociétale que de Responsabilité sociétale d'entreprise mais RSE, RSO et RS recouvrent la même réalité.

Être dans une démarche RSO c’est assumer la responsabilité des impacts négatifs et positifs de vos décisions, de vos activités sur la société et sur l’environnement et en rendre compte.

C’est aussi, contribuer, à son échelle, aux défis du développement durable au niveau social, environnemental et économique. C’est, d’une certaine manière, participer à l’atteinte des 17 objectifs du développement durable. Pour parvenir à ces objectifs, des référentiels comme la norme ISO 26000 ont été créés. Ce référentiel international donne les lignes directrices pour renforcer ou intégrer un comportement responsable dans son organisation.

Certains d’entre vous se sont déjà emparés de cette norme et en ont fait un levier d’amélioration et de mise en valeur de leurs performances.


Mener une démarche RSO : analyser l’existant en premier lieu

Conscient de l’intérêt d’une telle démarche, vous avez peut-être déjà fait de la RSO un outil stratégique à travers votre projet associatif.

Quoi qu’il en soit, les associations du secteur sont, par nature, dans une démarche RSO. Vos missions, vos valeurs, celles de la République et de l’économie sociale et solidaire, vos principes d’intervention, tout cela est en soi de la RSO...

Ensuite, au-delà de votre ADN, dans votre gestion quotidienne, dans vos pratiques, bon nombre de vos actions vont dans le sens d’une démarche responsable.

Vous menez peut-être des actions en matière de SQVT ? Vous faites en sorte de maîtriser vos consommations énergétiques, vous favorisez la participation des personnes accompagnées dans la gouvernance de votre association ou encore vous co-construisez vos projets avec les acteurs de la société civile ? Ces exemples, parmi tant d’autres, constituent une approche responsable mais ils ne sont pas toujours formalisés comme tels et sont peu valorisés vis-à-vis des parties prenantes.


Mener une démarche RSO : comment valoriser vos actions ?

Pour valoriser vos actions actuelles et futures, en lien avec vos engagements, il est nécessaire qu’elles s’inscrivent dans une stratégie.

La révision de votre projet associatif, vos projets d'établissement et de service, la résolution de certains problèmes, vos projets de construction ou de rénovation sont des occasions pour interroger vos décisions, votre activité et insuffler une nouvelle dynamique. Pour cela, vous pouvez vous appuyer à divers degrés sur les principes et les lignes directrices de la norme ISO 26000.

Les 7 principes de la RSO selon la norme ISO 26000 :
  • La responsabilité de rendre compte
  • La transparence
  • Le comportement éthique
  • Le respect des intérêts des parties prenantes
  • Le respect du principe de légalité
  • Le respect des normes internationales de comportement
  • Le respect des droits de l’Homme

Quelle que soit l’approche stratégique, un diagnostic doit être fait. Depuis 2 ans, il existe un observatoire du développement durable. Porté, entre autres, par Nexem et l’ANAP, le MODD permet d’évaluer votre degré de maturité en matière de développement durable.

Le diagnostic est d’autant plus aisé que vous disposez déjà de nombreux indicateurs grâce notamment au tableau de bord de la performance. A cela s’ajoute votre savoir-faire en matière d’évaluations interne et externe. Cet état des lieux doit permettre de déterminer les actions qui concourent à réduire vos impacts négatifs et les actions nouvelles qui pourraient être engagées pour prolonger vos engagements.

Ces étapes, en s'appuyant sur des actions de communication s'inscrivent dans le cycle vertueux de l’amélioration continue.

L’information des parties prenantes (personnes accompagnées, salariés, administrateurs, financeurs, partenaires...) est déterminante car la démarche RSO incite à fournir des informations concernant les impacts de vos décisions et de vos activités, en bref, à rendre compte. Il s’agit de démontrer que vous respectez vos engagements et que vos actions répondent aux intérêts des parties prenantes.

Et là aussi, vous avez déjà des outils à votre disposition, comme vos rapports d’activité, votre journal interne ou votre site internet...


Valoriser ses actions RSO : quel est l’intérêt ?

 Mais vous vous demandez peut-être quel est l’intérêt de se lancer dans une telle aventure... Sachez que la démarche RSO a des impacts positifs sur votre structure à plusieurs niveaux :

  • Elle mobilise et fédère autour d’un projet commun et partagé.
  • Elle valorise la marque employeur et donne confiance aux parties prenantes et notamment aux financeurs.
  • Elle analyse et développe la performance globale de l’organisation.
  • Enfin, elle renforce le bien-être en interne, par des actions concrètes qui donnent un sens à l’action, qui impliquent les salariés et les rendent co-acteurs.

Quoi qu’il en soit, ce doit être une démarche volontaire et sincère. Dans le cas contraire, vous risqueriez d’être accusé de [simple_tooltip content='Se donner une image éco-responsable,
assez éloignée de la réalité']greenwashing[/simple_tooltip].


Pour toutes questions ou conseils, vous pouvez contacter le pole gestion des organisations : gestiondesorganisations@nexem.fr
Vous pouvez également obtenir des informations sur les sites de l’ADEME et de l’ANAP.

Et pour aller plus loin, vous pouvez également vous inscrire à notre formation "Intégrer le développement durable et le RSO à sa stratégie".


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